Une guitare est apparue. Elle a frappé les trois coups et vous avez eu envie de fredonner un air tzigane. Elle vous a ouvert son théâtre intérieur et vous y avez aperçu deux doigts qui couraient sur le bois comme des danseurs. Bienvenue sur les terres du jazz manouche. Souvenirs de Cheltenham est une invitation au voyage à la découverte du jazz manouche en terre anglaise. Le cabaret et la cave de jazz si chers à Django Reinhardt sont ici transposés au pub anglais, lieu dans lequel les héritiers de la riche tradition musicale du célèbre musicien manouche lui rendent un vibrant hommage.
Professeur d'anglais et guitariste, Jean-Loïc Hannais découvre le jazz manouche pendant ses études en Angleterre. De retour en France, il intègre la formation Soleil Nomade avec laquelle il se produit notamment en première partie de Thomas Dutronc pour le festival Jazz à Sète.
Eine Gitarre erschien. Es schlug drei und man hatte das Gefühl, eine Zigeunermelodie zu summen. Es öffnete sein inneres Theater und man sah zwei Finger, die wie Tänzer auf dem Holz liefen. Willkommen im Land des Gypsy Jazz. Souvenirs de Cheltenham ist eine Einladung zu einer Entdeckungsreise des Gypsy Jazz auf englischem Boden. Das Kabarett und der Jazzkeller, die Django Reinhardt so lieb waren, werden hier in den englischen Pub verlegt, wo die Erben der reichen musikalischen Tradition des berühmten Zigeunermusikers ihm eine lebhafte Hommage erweisen - Der englische Lehrer und Gitarrist Jean-Loïc Hannais entdeckte den Gypsy Jazz während seines Studiums in England. Zurück in Frankreich, schloss er sich der Band Soleil Nomade an, mit der er als Vorgruppe von Thomas Dutronc beim Festival Jazz à Sète auftrat.
Dans un premier livre, Autour de L'Écluse, Christian Stalla évoquait ses souvenirs de chanteur avec sa partenaire Michèle dans ce cabaret mythique de Saint-Germain-des-prés. Dans un second, Un cabaret rue Mouffetard, il racontait la création de cette petite cave d'art et d'essai qu'il créa avec sa compagne Karine, au lendemain de Mai 68. Pour clore cette trilogie, c'est dans le quartier des anciennes Halles de Paris qu'il nous entraîne au Centre d'animation et de rencontres, au temps des communautés de babas, dans cette rue Saint-Denis, voie royale chargée d'histoire, qui était alors, dans ces années 70, un haut lieu de la prostitution.
n seinem ersten Buch "Autour de L'Écluse" beschwört Christian Stalla seine Erinnerungen an das Singen mit seiner Partnerin Michèle in diesem mythischen Kabarett in Saint-Germain-des-prés. In der zweiten, Un cabaret rue Mouffetard, erzählte er von der Entstehung dieses kleinen Kunsthauses, das er mit seiner Partnerin Karine kurz nach dem Mai 68 gegründet hatte. Zum Abschluss dieser Trilogie führt er uns in das alte Pariser Stadtviertel Halles, in das Centre d'animation et de rencontres, in die Zeit der Baba-Gemeinschaften, in diese geschichtsträchtige Rue Saint-Denis, die damals, in den 1970er Jahren, ein Mekka der Prostitution war.
La nature a donné à l'espèce humaine un trésor pour communiquer : les mots. Grâce au langage nous pouvons penser, parler, écouter, écrire, lire, chanter...Les mots peuvent rimer entre eux, être portés par une musique, se faire musique même. J'ai toujours aimé les rejoindre pour évoquer mon ressenti. Les mots sont aussi des remparts contre la violence. Jacques Lacan a écrit : « Ne savons-nous pas qu'aux confins où la parole se démet commence le domaine de la violence... ». Nous avons besoin de poésie, de chansons en ces temps perturbés. J'espère que le lecteur retrouvera, au détour d'une de ces pages, le plaisir que j'ai eu à les écrire.
Die Natur hat der menschlichen Spezies einen Schatz zur Kommunikation gegeben: Worte. Dank der Sprache können wir denken, sprechen, zuhören, schreiben, lesen, singen... Worte können sich aufeinander reimen, von Musik getragen werden, sogar zu Musik werden. Ich habe mich immer gerne mit ihnen verbunden, um meine Gefühle hervorzurufen. Worte sind auch ein Bollwerk gegen Gewalt. Jacques Lacan schrieb: "Wissen wir nicht, dass an den Grenzen, wo das Wort wegfällt, die Domäne der Gewalt beginnt?". Wir brauchen Poesie und Lieder in diesen unruhigen Zeiten. Ich hoffe, dass der Leser beim Umblättern einer dieser Seiten das Vergnügen findet, das ich hatte, sie zu schreiben.